Ici commence le lac du Bourget : Ne rien jeter ! Ne rien vider !

Le constat est implacable ! Nous sommes encore nombreux à jeter un mégot, un petit déchet, un liquide… dans une grille, une bouche d’égout ou une grille d’avaloir. « Tous ces ouvrages portent très mal leur nom. Leur appellation pourrait effectivement faire penser que ces éléments de voirie sont raccordés à des stations d’épuration. Ce n’est pourtant que très rarement le cas, seulement dans les centres-villes de Chambéry et d’Aix-les-Bains. Les eaux sales et les petits déchets que l’on jette dans le caniveau, la bouche ou la grille finissent dans la rivière, puis dans le lac », préviennent les responsables du Cisalb (Comité intersyndical pour l’assainissement du lac du Bourget). 
Trente-trois des soixante-quatre communes appartenant aux communautés d’agglomération Grand Chambéry et Grand Lac ont choisi de rejoindre la démarche pour lutter contre le dépôt de mégots, détergents, peintures, solvants, huiles de vidanges et tout autre produit qui finissent dans le lac du Bourget.

Deux outils sont mis à la disposition des élus engagés dans l’opération « Ne rien jeter, ne rien vider, ici commence le lac ! » :
– Des pochoirs souples pour écrire le slogan à la craie ou à la peinture. Il s’agit d’une écriture éphémère qui pourra être réalisée par des élèves d’une ou plusieurs classes, par des bénévoles ou des membres d’une association de quartier ;
– Des plaques en inox sur lesquelles le slogan est préinscrit. Il s’agit d’un support définitif à fixer par vos services techniques sur des grilles d’eaux pluviales visibles par le plus grand nombre (zone piétonne, zone de commerces…).
« L’amélioration de la qualité de l’eau passe par les citoyens. Il faut une prise de conscience, que chacun sache qu’un mégot de cigarette pollue 1 000 litres d’eau. Jeter dans une grille, c’est polluer », estime Marie-Claire Barbier, présidente du Cisalb.
Les élus ont toute latitude pour valoriser ces outils de communication en associant, par exemple, les enfants à la mise en couleur des pochoirs. Les communes du massif des Bauges, dont les eaux usées filent vers le bassin versant de la rivière Chéran, disposent de supports spécifiques : « Ici commence le Chéran: Ne rien jeter ! »