Entrevue — André Perillat-Amédé, maire du Grand-Bornand

Dans le cadre des Jeux olympiques d’hiver Alpes 2030, Le Grand-Bornand accueillera les épreuves de biathlon. Un choix naturel pour la station des Aravis qui est la seule en France à détenir un stade homologué pour des compétitions internationales.

© T. Vattard / Mairie-Grand-Bornand — © S. Boutrelle / Mairies des pays de Savoie

Quel est votre parcours ?
Je suis né et j’ai grandi au Grand-Bornand, un village auquel je suis profondément attaché. Marié et père de deux filles aujourd’hui âgées de 34 et 30 ans, j’ai toujours eu à cœur de concilier vie familiale, engagement local et parcours professionnel. Mon chemin m’a naturellement conduit vers le tourisme, un secteur essentiel pour notre territoire. J’ai notamment eu la chance de diriger l’Auberge nordique, une belle aventure humaine et professionnelle au service de notre vallée et de ses visiteurs.
Par la suite, j’ai poursuivi mon engagement public en tant qu’assistant parlementaire auprès des sénateurs Jean-Paul Amoudry puis Loïc Hervé. Cette expérience m’a permis de mieux comprendre les rouages de la vie publique et les enjeux auxquels sont confrontés nos territoires de montagne.

Dans quelles circonstances vous êtes-vous engagé dans la vie municipale ?
Mon engagement municipal a débuté en 1983, comme conseiller. De 1989 à 2008, j’ai eu l’honneur d’exercer trois mandats de maire. Je n’ai pas participé au mandat suivant et me suis à nouveau engagé en tant que maire en 2014, fonction que j’occupe depuis.
Actuellement en retraite, je peux me consacrer pleinement à mes fonctions électives et, à ce titre, je préside la société d’économie mixte locale qui gère les domaines skiables alpin et nordique du Grand-Bornand, ainsi que la société publique O des Aravis, en charge du petit cycle de l’eau et de l’assainissement sur sept communes de la vallée.