Entrevue — Jean-Luc Boch, maire de La Plagne Tarentaise

Comme en 1992, la piste de La Plagne accueillera les épreuves de bobsleigh, skeleton et luge lors des Jeux olympiques Alpes 2030. Outre les travaux de modernisation prévus, la commune envisage la réalisation d’un ascenseur valléen reliant la gare routière d’Aime à Aime centre, en passant par Aime La Roche.

©Mairie La Plagne-Tarentaise

Quel est votre parcours ?
Je suis né il y a maintenant 58 ans sur la commune de Macot La Plagne où j’ai toujours vécu et travaillé. Mais j’ai beaucoup voyagé. Je suis quelqu’un de très curieux, qui a envie de connaitre, de savoir. Plutôt que de réinventer le fil à couper le beurre, il me semble judicieux de s’inspirer et de dupliquer sur le territoire les bonnes idées vues ailleurs. J’ai été la toute première fois candidat en 2014 et élu maire de la commune historique de Macot La Plagne. En 2015, nous avons décidé avec les maires de l’époque de fusionner pour constituer la commune nouvelle de La Plagne Tarentaise.
J’en suis le maire depuis 11 ans. Depuis 2014, je suis le premier vice-président de la communauté de communes des Versants d’Aime et je suis devenu, en 2020, le président du syndicat intercommunal de la Grande Plagne (SIGP), chargé d’administrer les activités économiques du territoire de la Grande Plagne pour le compte des communes d’Aime La Plagne, Champagny et La Plagne Tarentaise. Par ailleurs, je préside depuis 2017 France montagnes, l’organisme qui s’occupe de la promotion et la communication de la montagne française. En 2020, j’ai pris la présidence de l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) dont j’étais auparavant vice-président.

Qu’est-ce que vous aimez dans la vie d’élu local ?
Viscéralement attaché à La Plagne, j’apprécie la richesse intellectuelle procurée par mes différents mandats. Se remettre constamment en cause, s’interroger sur l’efficience des décisions prises collégialement est très stimulant. Je passe une quarantaine d’heures par semaine à la mairie, et sans doute autant dans mes engagements nationaux qui sont pourtant totalement bénévoles. Mais ces mandats nationaux me donnent du recul, une bonne connaissance de l’écosystème et me permettent de contribuer à la pertinence des décisions prises au niveau national.