Agriculture : Une bonne santé en trompe-l’œil

Au début de l’année, en Savoie et en Haute-Savoie, le mouvement de colère des agriculteurs s’est traduit par des actions symboliques, sans blocages significatifs. Si les produits labellisés – vins et fromages pour l’essentiel – portent l’activité agricole, la profession n’échappe pas à la tendance nationale. Les paysans savoyards subissent les lourdeurs administratives, la pression foncière, et perdent des effectifs chaque année. Durant les vacances de février, les touristes en vacances à Avoriaz, La Clusaz, Le Grand-Bornand et Saint-Jean-d’Aulps ont vu fleurir des stands de produits agricoles au pied des pistes. Ces « Opérations sourires » imaginées par les Jeunes agriculteurs (JA) de Haute-Savoie et par la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (Fdsea) ont permis d’échanger sur la réalité du métier dans le cadre de dégustations ou de ventes promotionnelles. « Plus que jamais, il est important de consommer des produits locaux faits par nos agriculteurs et vendus en direct », ont rappelé les organisateurs.Au pays de l’or blanc, la situation des paysans serait-elle moins difficile qu’ailleurs ?Le prix du lait, plus élevé quand il est transformé en reblochon, abondance, beaufort et autres fromages bénéficiant d’une appellation ne saurait résumer la situation.Les revendications nationales ont trouvé un écho dans les vallées, sur le poids


La suite de cet article est réservée aux abonnés de Mairies des Pays de Savoie.
PAGE ABONNEMENT

Connexion pour les utilisateurs enregistrés
   
Nouvel utilisateur ?
*Champ requis